Archive - renonciation à la baronnie de Chauvigny

Nombre de messages : 414 Date d'inscription : 12/09/2007

Zalina a écrit:: Zalina écouta le Héraut lui parler de cette regrettable méprise. Toujours aucun souvenir de ce qui c’était passé. Si seulement elle le savait, ce serait plus simple. Elle saurait au moins pourquoi elle avait rendu le fief en question et si ce pourquoi avait été réglé. Si la méprise avait été réparée, comme le lui avait affirmé la Comtesse, elle pouvait l’accepter. Sinon non.
Il était surprenant qu’elle ait rendu un fief juste pour une regrettable méprise. Mais allez savoir avec cette Zalina d’avant…

L’amnésique passa son regard de Stannis à Icie, puis de la Comtesse au Héraut. Visiblement, ils n’étaient pas d’accord sur le sujet. Et il était trop tard pour demander une réflexion supplémentaire ou attendre que les souvenirs lui reviennent. Elle avait accepté de reprendre ce fief, alors allons-y.

Je…

Un nouveau regard à Stannis, un peu perdue, avant de se pincer les lèvres.
Puis elle revient à la Comtesse.

Moi, Zalina de Montmorency *il parait, elle a apprit çà il n’y a pas longtemps*, promets d’apporter conseils, soutien militaire et protection au Comté du Poitou et son représentant, autant que mes engagements pris auprès de Sa Majesté le Roy me le permettront.

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Stannis a écrit:: Comtesse, reconnaissez-vous pour vassale la demoiselle Zalina ici présente, en lui accordant protection, subsistance et justice?

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icie a écrit:: La comtesse perçue l'hésitation et ecouta Dame Zalina.

Dame Zalina, vous est restituée la seigneure de Colombiers.
Par votre serment, vous aviez apporté conseil par le passé. Il fut écouté et le conseil comtal a pris les décisions nécessaires. Nous espérons qu'il en sera toujours ainsi, dans le calme et la pondération, gages d'ouverture.

Pour l'heure, nous sommes heureux de vous compter parmis les vassaux du Poitou.
Nous vous apporterons, protections, justice et subsitance.

Voici un petit présent. Ce livre sur l'art equestre, se glissera aisement, si vous le souhaitez, dans une sacoche, lors de vos déplacements au service de Notre Roy Levan III de Normandie.

Icie pris les mains de Zalina et la releva, pour echanger le baiser de la paix.

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Stannis a écrit:

Damoiselle Zalina, voici votre blason:

Archive - renonciation à la baronnie de Chauvigny - Page 2 Scolombierskn4

Citation :: Nous, Stannis, en tant que héraut de la marche du Poitou, attestons après recherches que le fief de Colombiers a bien rang de seigneurie, et dépend bien du Comté du Poitou. Nous nous portons également témoin de la validité des serments échangés ce jour entre Icie, Comtesse du Poitou, et Zalina, qui sera maintenant Dame de Colombiers, et arborera pour couleurs "D'azur à la colombe d'argent".

La Comtesse va maintenant faire déclaration de la remise permanente de leurs fiefs à usage militaire à deux seigneurs actuels du Poitou. Comtesse, je vous laisse procéder.

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icie a écrit:: Merci messire

Icie s'avança. Ces octrois avaient force de symbole. Deux seigneurs de guerre, par leurs mérites, recevaient fiefs définitivement.
Ils avaient maintes fois prouvés leur courage et la comtesse, qui s'etait battu à leur côtés, avaient pu apprecier leur valeur.

Messire Theodebert, messire Cyclope,
approchez vous, que tous ici présent connoissent ce qui va suivre.

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conan le guerrier a écrit:: Le commandant Cyclope,homme a coeur vaillant,devint homme a coeur battant,quand la Comtesse prononca son nom;
Il tapa amicalement sur l'épaule ,du Seigneur Theodebert,homme qu'il appréciat,par son courage et sa loyauté;
Il se dirigea,le geste un peu tendu,en direction de la Comtesse,et attendit qu'elle prenne la parole;

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odysseus a écrit:: Odysseus ayant eu vent de la ceremonie quitta son four sans se changer et avanca à travers la foule laissant des traces de farines sur les armures et les belles robes.

Fendant la foule il s'approcha dans un murmure repprobateur, il se met au premier rang, les bras croisé et attend la fin de la ceremonie.

Dedans son esprit aigri, il cherchait à comprendre pour quelles raisons personne n'ecoute les cassandres, ni ne reconnait son travail acharné et desinteressé (quoiqu'en pensent les gens qui lisent dans les pensées).

Lancant un regard alentour, il surprend quelques sourires dans sa direction. N'y pretant point attention, il tourne la tete de part et d'autre discretement, il s'appercois que les notables sont repus et contents. Peut etre qu'en tant qu'artisan de Thouars il devrait arreter la diete...
Pendant ce temps l'ambiance des villages se froisse de plus en plus... Thouars n'est qu'un cloaque immonde où Baillant s'efforce de faire quelque chose... Ody avait prevenu longtemps à l'avance.... Niort est aussi active qu'une moule de LR.... Ody avait prevenu aussi... Le Poitou perd du prestige.... Ody avait prevenu...

Reportant son regard sur Cyclope, Ody calme son bouillonnement interieur et attend en silence.

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Zalina a écrit:: Zalina écouta la Comtesse mais ne fut pas plus convaincue qu’avant. Elle avait sûrement fait tout ce qu’elle pouvait et continuerait. Peut importe si on l’écoutait ou pas, tant qu’elle faisait de son mieux.
Son sourire revient tout de même en voyant le présent. Un livre sur l’art équestre ! Voilà qui lui serait fort utile pour retrouver les gestes qui avaient dus être si coutumiers par le passé.

Relevée par la Comtesse, elle échangea le baiser en se disant que c’était le premier dont elle se souvenait. Drôle de première fois…

Merci, votre Grandeur.

Puis elle se tourna vers Stannis qui lui tendait son nouveau, ou ancien, blason et la patente. Elle le remercia lui aussi d’une inclinaison du chef mais sans aucun sourire. Elle s’avait ce qu’il pensait et un sourire aurait pu être mal interprété. Il semblait plutôt pressé de passer à la suite et d’en finir au plus tôt.
C’est vrai qu’ils étaient attendus tous les deux et que le temps manquait. Il en était probablement de même pour les militaires qui suivaient.

L’amnésique laissa donc la place, les bras bien chargés, et prit place dans les rangs des spectateurs silencieux. Il y avait encore un serment à prononcer avant de prendre la route. Et une petite chose à rendre. Loi oblige. Mais pas tout de suite.

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icie a écrit:: Messire Theodebert, messire Cyclope

Nous vous confirmons aujourd'hui dans vos fiefs respectifs. Durant ces mois de batailles, votre courage, vos conseils, et votre dévouement ont montré que vous meritiez d'être noble tant qu'Aristote vous prêtera vie et que vos serments seront respectés.

Le Poitou a beaucoup d'habitants de valeur. Beaucoup restent dans l'ombre, beaucoup ne sont pas forcement reconnus au grand jour mais tous font du Poitou un comté fort.

Messire Theodebert,
La seigneurie de Chadignac vous est définitivement octoyée.

Pour vous en féliciter, recevez ce présent que l'on fera livrer en vos terres.

Il en est de même pour vous messire Cyclope

La seigneurie de Marsay, est votre désormais. Continuez d'en prendre soin comme vous l'avez déjà fait.

Je pense que cette épée sera dans vos mains, l'objet le plus approprié.

Sachez que nous vous assurons assistance, subsitances et justice

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Stannis a écrit:: Le héraut adressa alors un petit signe de tête discret à celui qui allait prendre la place de l'actuelle comtesse, après avoir indiqué à celle-ci discrètement de se lever pour lui céder la place.

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icie a écrit:: Icie s'écarta du trône du Poitou en souriant au nouveau comte.

A son passage, elle chuchota:

Attention! la couronne est tres lourde, mon comte, mais il suffit de garder tête droite et tout va pour le mieux.
hummm, elle hésita et ajouta encore plus doucement, si vous pouviez faire changer le coussin de ce trône .......il est peu confortable, quoiqu'il ne fut guere loisible de m'y asseoir étant plus souvent sur la selle d'un cheval.

Elle descendit au premier rang, rejoindre le groupe qui l'attendait.Elle s'adressa discretement à un des hommes

A t on fait ce qu'il se doit? ce pauvre serviteur est bien mieux vétu, je l'aperçois. Quel horreur ce gris !! On l'eu crut sorti d'une mine.

Elle le vit qui attendait comme les autres, inquiet sans doute des réactions du héraut, mais qui pouvait il, lui, un ordre d'une comtesse !
Il a tenue descente pour tel evenement. Notre comté parraitrait bien misérable. L'hérauderie est bien avare de ne pas vetir tous ses aides de même.

Oui dame, il fut ravi de porter habit semblable aux autres porteurs d'écus.

Icie hocha la tête en signe d'approbation, s'assit pour reposer son dos qui recommencait à l'élancer.

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Stannis a écrit:: De fait, le serviteur avait refusé catégoriquement de sortir de la pièce, arguant au pauvre homme envoyé par la Comtesse qu'il n'était qu'aux ordres du Baron de Chauvigny et pas de la Comtesse, et que celui-ci représentait ici le Roi de France, pouvoir supérieur à celui de cette dame, si puissante fut-elle par ailleurs. A peine avait-il consenti à se reculer un peu plus, pendant que le serviteur gêné et soucieux de conserver sa place faisait s'avancer un autre homme, vêtu d'une livrée plus brillante, qui se colla derrière les porteurs d'écu pour qu'on ne puisse pas voir qu'il ne portait, lui, rien. Certes, il n'avait pas le même visage, mais à peu près la même corpulence, et une noble dame si préoccupée ne verrait pas la différence... De fait, elle ne sembla pas la voir. C'est que le héraut avait été catégorique quand il lui avait donné ses consignes, et il n'avait pas l'intention de les transgresser...

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LOF a écrit:: Sarmite se pencha au dessus des travées pour chuchoter

Ah beh tiens, Dame Ann Lyse? Cette vacance vous a fait du bien, je vous assure que vous reprenez du blason.

Et c'est bien ...au final, c'est bien.
Vous semblez voler tellement loin au dessus de nos escarpins ...enfin, les votres surtout...sans vouloir être méchant.

Il se rassit en souriant ...cette cérémonie recelait quelque chose d'inhabituel qui augurait autre chose que de l'ennui.

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conan le guerrier a écrit:: Le commandant Cyclope,voyant la comtesse,se lever pour s'asseoir un peu plus loin,observa,en s'interrogea;
Devait t'il porter allégeance,maintenant,ou devait t'il attendre ?

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Mackx a écrit:: Bien, les fiefs étaient donnés ou confirmés, et ça allait être à Mackx d'entrer en scène. Il sourit aux paroles d'Icie, tachant de trouver un coin non utilisé de sa mémoire pour caser ces recommandations et s'avança vers le trône.
Il s'y assit, non sans être un peu impressionné par toute cette salle qui fixait le moindre de ses gestes et se tourna vers Stannis, maître d'oeuvre de cette cérémonie.

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Stannis a écrit:: Enfin s'était-il assis... Les pièces se mettaient en place. Elles y étaient presque toutes, maintenant. Aussi pouvait-on lire dans le regard du héraut, à condition toutefois d'être assez proche de lui, un amusement sombre alors qu'un sourire purement protocolaire se dessinait sur ses lèvres, une fois le nouveau Comte assis. Le presque nouveau Comte. Ne restait plus qu'une formalité maintenant pour entériner cet état de fait, l'allégeance ayant été prêtée dans les temps. Un dernier petit discours, et c'était fait...

Poitevins! le nouveau Conseil élu par le peuple a reconnu comme dirigeant le seigneur Mackx, ici présent. Celui-ci ayant prêté allégeance dans le délai légalement imparti au représentant du Roi de France, et nulle contestation n'ayant été élevée quand à cette reconnaissance, il va donc recevoir maintenant devant vous le titre de Comte du Poitou.

Discret mouvement de tête à l'adresse d'un des serviteurs qui déposa la couronne sur la tête dudit Comte, juste le temps de se décaler un peu sur le côté, en direction des porteurs d'écus, et de dévoiler celui du Poitou, qu'il fit porter sur l'estrade, et accrocher à un anneau spécialement inséré dans le mur à l'occasion de cette cérémonie, bien en vue de toute la salle. Pendant que l'opération se menait, il eut le temps de se retourner, inquiet de n'avoir pas vu son serviteur... Ah si, il était là. Il s'était un peu reculé, étrangement... Peut-être se trouvait-il trop en vue? Peu importait. Tant qu'il resterait là, tout irait bien. Il n'était de toute façon pas temps de s'y attarder, mais de s'avancer à nouveau.

Si le Comte a quelque déclaration à le faire, il le peut. Sinon, il pourra remettre son fief de retraite à celle qui l'a précédé dans sa tâche au service du Comté.

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conan le guerrier a écrit:: Devant autant d'indelicatesse ,a repondre ,au commandant,alors qu ont le voyait perdut,au millieu de cette céremonie,Cyclope s'avancat,et s'agenouilla face au trone devant lui,n'ayant obtenut aucune réponse a son regard interrogatif...

Moi Cyclope,commandant de la légion Poitevine,prete allégeance,a vous comtesse Icie,tout en vous remerciant,pour m'avoir octroyer la seigneurie de Marsay;
Mon épée est a votre service !
Au Comte,Mackx qui est maintenant élue par le peuple,je prete aussi allégeance,en lui prommetant,l'aide de mon armée et de mon épée !
Je lui promet fidélité,et conseils,et aides militaires!

Se relevant,il repartit en direction de sa place,l'air interrogatif,sur sa presentation,vis a vis des membres invitées...

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Mackx a écrit:: Le Comte, puisqu'il lui faudrait désormais s'habituer à cette appellation, écouta les paroles de Stannis et l'allégeance du Seigneur de Marsay. Il remercia ce dernier d'un sourire puis, se leva :

Poitevines, Poitevins, et Poitevinets s'il s'en trouve ici,

Vous m'avez fait confiance pour mener ce Comté, je vous en remercie. Et c'est avec honneur que j'essayerai de m'acquitter du mieux possible de ma tâche, avec vos aides, et conseils :wink: .

Comme vous le savez, le Poitou va bien ... économiquement. Mais est-ce là tout ce qui est nécessaire à un Comté ? Je ne le pense pas. Notre prestige est faible, nos armées fatiguées et nos élites divisées. Oh, ne le prenez pas mal, mais c'est la simple vérité et je n'ai pas envie de m'en voiler.
Je sais aussi que le Comté n'a pas toujours été tendre avec certains d'entre-vous, et si, d'une manière ou d'une autre, le Comté vous a offensés, je vous présente mes plus sincères excuses en son nom.

Maintenant, il est temps pour nous de nous relever, de régler le problème récurrent de Montreuil-Bellay, de venir en aide à notre Roy, de remonter notre prestige et de regrouper tous les poitevins sans dissensions en leurs rangs.

Je vais désormais demander à Icie de Plantagenet, celle qui fut notre Comtesse pendant deux mois, de bien vouloir s'approcher, que je lui remette son fief de retraite.

Le Comte se rassit, se cala sur le coussin et attendit l'avancée de la Comtesse de Coudray Saint Albart.

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Yuan a écrit:: Un sourire se dessina sur les lèvres de Yuan. Il savait que Mackx était l'une des personnes les plus modérées du Poitou... il venait d'en avoir la preuve avec un discours sobre et franc.
Le Poitou allait-il pouvoir se relancer ? Sans doute... Mackx travaillait énormément, mettant de côté ses soucis personnels pour mieux servir son Comté. Il l'avait toujours fait et l'avait déjà démontré.
Yuan se dit, qu'après tout, Mackx Comte était une bonne chose... Mackx Comte. Comme c'était étrange. Il était bien loin le temps ou Mackx n'était que sergent à La Rochelle.

Il observa Mackx de là ou il était et son sourire s'étira quelque peu sur son visage. Oui, le Poitou était assurément entre de bonnes mains.

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icie a écrit:: Icie qui s'était écarté à la demande du héraut et avait rejoint son groupe, écouta messire Cyclope.

Humm l'émotion a sans doute égaré messire Cyclope. Elle sourit, connaissant la valeur de l'homme mais aussi ses emportements.
Elle le remercia d'un signe de tête et se promit d'aller le trouver sitôt que possible.

Icie s'approcha, modestement. Elle avait toujours été au service du Poitou et au service de Son Roy, et elle le serait encore quitte à y laisser sa vie et bien d'autres choses. Sa personne importait peu,
Ces derniers mois l'avaient rudement éprouvé et sa grossesse s'en ressentait. Avec son conseil, elle avait tenté d'agir pour le mieux, pour le Poitou encore et toujours. La comtesse avait conscience de ne pas avoir été parfaite, mais elle n'était qu'une pauvre mortelle, humble devant Aristote. Souvent elle avait prié, puisse t il lui pardonner ses péchers.

Le nouveau comte tracait un autre chemin et elle l'y aiderai de toute son âme: pour le Poitou et pour le Roy.

Aidé par son valet, Icie posa un genoux à terre en signe de profond respect et attendit.

Votre Grandeur, murmura t elle en baissant la tête.

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Stannis a écrit:: Mais c'est pas vrai...

Fallait-il donc qu'à chaque cérémonie il y ait, fatalement, quelqu'un qui se croie au-dessus des convenances, pour vouloir ainsi prêter son allégeance avant tout le monde, ignorant superbement au passage le simple fait qu'il n'était pas temps de le faire? Désiraient-ils donc tant leur heure de gloire? Soupirant, il alla se placer derrière cet importun, lui glissant d'un ton glacial quelques mots une fois celui-ci relevé:

Eh bien, maintenant que le petit seigneur a fait son intéressant devant tout le monde et qu'il est satisfait, le petit seigneur va aller reprendre sa place au milieu de tout le monde sans faire de vagues, hein? Et il s'estimera au passage heureux que les Comtes successifs du Poitou se complaisent dans une mollesse telle qu'ils laissent ainsi les fauteurs de trouble se pavaner devant tous sans jamais oser les remettre dans la fange dont ils n'auraient pas seulement du sortir...

Une fois ces quelques mots de colère prononcés, que personne hormis Marsay et, peut-être, le Comte, n'aurait sans doute entendu, le hérault se dirigea vers le dernier des quatre porteurs d'écus, arrachant d'un geste souple le drap qui le recouvrait, et dévoilant les armes du Vicomté de Bressuire. Un choix plus qu'approprié, à bien y réfléchir. Une tradition à perpétuer... Mais voilà que le Comte prononçait un petit discours, avant le dernier anoblissement. Blabla... Confiance... Honneur... Le discours habituel, et rien d'autre... Ah si. Une certaine forme de reconnaissance ,molle, évidemment, de la situation, mais tout de même. C'était un évènement assez unique pour être signalé, compte tenu de la mouvance de la personne qui avait prononcé ces mots, évènement auquel Stannis aurait juré en toute bonne foi, rien que quelques secondes auparavant, n'avoir à peu près aucune chance d'assister de son vivant. Il s'était donc trompé. Il restait donc même quelque possibilité de surprise... Bien qu'il n'y ait sans doute guère d'illusions à se faire. Des élites divisées? Il ne put réprimer un petit bruit moqueur, en y repensant. Peut-être pas si divisées que ça, les élites, pour ce règne, tout compte fait... Mais l'heure n'était plus aux pensées, c'était maintenant à lui d'agir. L'anoblissement attendait.

Dame Icie, le Roi, comme il a coutume de le faire, vous concède le droit à un fief de retraite parmi les terres de son vassal à l'issue de votre règne. Accepterez-vous ce fief en prêtant allégeance au Comté du Poitou pour le fief de Bressuire, où siégea autrefois Lockarius?

Il avait pris l'écu à la main, et s'était rapproché, se tenant à hauteur de l'ancienne Comtesse, et cependant subtilement intercalé entre elle et le Comte, de guère plus d'un demi pied. Puis, se tournant vers le Comte:

Et vous, Comte, lui jurerez-vous en retour subsistance, protection et justice, demanda-t-il en accentuant légèrement, mais sensiblement, ce dernier mot, avant d'enchaîner sans marquer de pause, avant que le baiser de paix ne vienne sceller ce serment?

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icie a écrit:: Un flot de souvenirs traversa l'esprit de la comtesse Icie de Plantagenêt

Lockarius, bien sur le héraut retenait cela. Elle connaissait son animosité envers lui, comme envers beaucoup d'autres d'ailleurs, songea t elle. Pour elle, il s'agissait de bien autre chose. D'une amie chere à son coeur: Hékate qu'Aristote avait rappelé.
Ce n'était pas de la juge décriée dont elle avait souvenir, mais celle du "Protectorat", celle qui avait tourné sa vie vers son humble prochain surtout. Celle qui s'en fut par monts et par vaux pour aller à la rencontre des plus faibles. Ils étaient quelques uns ici à l'avoir vécu.
Bressuire avait abrité ce qui fut longtemps pour un groupe de compagnons encore ici présent, ce qui avait fait l'essenc de leur vie.
Elle savait cet idéal encore tres vivace et continuerai à le poursuivre quoiqu'il en coute.
A Saumur l'on attendait des secours et de l'aide ..........Ce serait leur prochaine "bataille", sans armes ormis celle du coeur et de la foi.

Moi, Icie de Plantagenêt, reçoit le vicomté de Bressuire avec reconnaissance envers notre Roy et notre Comte.
Je preste allégeance au Poitou et son représentant légitime, Sa Grandeur Mackx.
Je lui promets obéissance et conseil. Mon épée et mon savoir sont à son service tant qu'Aristote me prestera vie.

Une douleur au creux du dos, lui laissa échapper une grimace, vite réprimée. Elle serra la main sur la garde de son épée pour maitriser la douleur.
Point ne faillirais je, pensa t elle. Mais que vite je puisse me relever par Aristote !

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Zalina a écrit:: Zalina, retournée dans le fond de la pièce, observait la cérémonie. Les uses et les coutumes à respectées… pas toujours très respectées. Mais la cérémonie avançait. Les fiefs remis par l’ancienne Comtesse, la passation de la couronne du Poitou qui faisait de Mackx le Comte de plein droit du Poitou.

Une dure tache l’attendait. Les Poitevins commençaient à s’énerver sérieusement. L’ancienne Comtesse n’ayant pas entendu les sonnettes d’alarme, et ce n’est pas défaut qu’elles aient été bruyantes, ce serait au nouveau Conseil de tout faire pour arranger les choses, en espérant que cela soit encore possible.

Le discours du nouveau Comte lui redonna un peu d’espoir. Il avait conscience des problèmes et souhaitait les résoudre, vraiment et avec l’aide de tous. D’après les registres et les discutions que l’amnésique avait eu en taverne, cela faisait un petit moment que cela n’était pas arrivé. Il ne restait qu’à espérer qu’il ne subirait pas trop de pression et pourrait travailler sereinement avec son Conseil. La tache allait être bien difficile. Mais il semblait motivé et près à faire des miracles.
Elle eut soudain envie de courir prêter allégeance. Mais se retient. Le Héraut souhaitait une cérémonie dans les règles. D’abords la remise du fief de retraite. Après les allégeances de noble, chacun leur tour.

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Mackx a écrit:: Icie s'approcha, jurant à Mackx les trois piliers de base de l'allégeance. Puis, elle fit une grimace, sûrement en rapport avec son état actuel dont le rochelais avait connaissance.

Dame Icie, je suis très heureux de recevoir de votre part ce serment, et soyez sûre que je promets en retour subsistance, protection et justice.

Après ces quelques mots, il se leva, et descendit vers elle. Il était peut-être Comte, mais elle était Dame, et enceinte, il n'allait pas la forcer à se bouger encore pour venir vers lui.
Se penchant vers elle une main sur son épaule, il lui baisa les lèvres, scellant par ce geste l'allégeance. Dire que Gaelik le regardait à ce moment le faisait sourire, mais il tenta de garder son sérieux.

Se relevant, il remonta vers son trône, invitant d'un signe Stannis à continuer la cérémonie.

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Stannis a écrit:: Pendant que les allégeances étaient échangées entre le Comte et la nouvelle anoblie, Stannis avait procédé à l'habituel changement de tenue, se débarrassant prestement de son tabard héraldique et de ses caducées, les donnant au serviteur qui venait de lui accrocher la lourde cape de Chauvigny dans le dos, lequel resta après à son côté. Dans le même temps, le second serviteur "officiel" lui avait remis sa couronne, et l'homme en gris qui portait avec précaution un blason surnuméraire, toujours voilé, s'était approché de lui, jusqu'à arriver à son côté, légèrement en retrait. Tout était en place, pour de bon maintenant. Chaque personnage de ce tableau mouvant, qui se peignait devant les yeux de tous à vitesse réelle, était au bon endroit... Ne restait plus que lui, qui devait encore jouer son rôle maintenant. Une grande inspiration, et c'était parti... Saisissant précautionneusement l'écu voilé que portait le serviteur en gris, qui avait été dissimulé parmi ceux qui étaient réellement là pour porter de nouveaux blasons, il en fit enlever le masque, révélant ainsi à ceux qui se trouvaient plus avancés que lui dans la salle - rien que la noblesse, donc, vu où il se trouvait - le blason de son fief de Chauvigny, parcouru par une étrange fêlure en fourche. S'avançant à grands pas, cependant empreints d'une lenteur solennelle, jusqu'au au pied du trône, il lâcha l'écu sur le sol, face en l'air et orienté vers le Comte, où il se brisa en trois fragments, dans un grand bruit de métal. En fait, il avait été brisé d'avance, pour que l'effet soit garanti, mais il était inutile de le préciser, n'est-ce pas? On pouvait bien se permettre ainsi une petite vanité, après tout.

Comte, j'ai une bonne nouvelle pour vous. La division que vous déploriez lors de votre petit discours va probablement s'arrêter plus tôt que vous ne l'espériez. Dès maintenant, en fait, puisque la seule voix discordante va s'éteindre. Que puis-je en effet faire d'autre, quand accomplir mes devoirs ne bénéficie pas au Comté? Quand, malgré mes conseils, la justice est rendue avec la plus parfaite iniquité? Quand en appelant à la levée d'une armée, par devoir de protection de l'honneur d'un Comté vassal de la France, je ne trouve en face de moi que dédain et insultes? Quand enfin par loyauté je donne mon conseil en dépit de ce que je sais y gagner, et sans doute également en dépit du bon sens, et que je m'entends en retour taxer de félonie, avec l'approbation muette de la Comtesse? Est-ce donc que la noblesse doit maintenant céder sa fonction à un rôle purement décoratif, où elle n'aurait droit à la moindre influence? Je ne peux accepter cela. Je ne trouve pas ma place en pareille noblesse.

La première scène s'achevait sur cette voix vibrante, alors que la sueur perlait déjà sur son front d'avoir tant parlé d'un trait, si fort. La suivante allait commencer maintenant... Enlevant sa couronne, et la tenant des deux mains légèrement au-dessus de son visage de sorte qu'elle puisse prendre au mieux la lumière, il resta à l'observer quelques secondes. Puis, baissant les bras, et l'observant comme pour la première fois, reprenant la parole d'une voix toujours aussi claire, si moins sonore. Chose rare pour le Baron, on pouvait déceler, à condition d'y prêter une oreille attentive, un fond d'émotion dans la voix... Il n'était guère aisé de se séparer de quelque chose que l'on avait tenu pour sien pendant plus de dix années.

Je ne renouvellerai donc pas, vous l'avez compris, l'allégeance pour mon fief. J'irai même plus loin, car ne voulant pas léser en quelque façon que ce soit ses habitants, je le rends à compter de ce jour au Comté du Poitou. Les lieux ont déjà été vidés, vous pourrez donc envoyer vos intendants en reprendre le contrôle dès demain... Ou même dès ce soir, pour ce qu'il m'importe. Il m'auront bien servi...

Se saisissant maintenant d'une poigne plus ferme de sa couronne - soigneusement confectionnée pour l'occasion par un orfèvre de génie, là encore coût de sa vanité, qui lui inspirait cette sortie - Chauvigny exerça une torsion violente sur le cercle de métal, jusqu'à ce que celui-ci se rompe finalement, d'abord en un, puis en deux endroits, quelques pierres se décrochant au passage pour aller rouler dans la pièce alors que le poitevin contemplait d'un air songeur les deux moitiés de l'ornement brisé. Puis les envoya rejoindre les restes de l'écu qui se trouvait aux pieds de l'estrade sur laquelle était juchée le Comte. Avant se parler de nouveau, en se saisissant dans le même temps des deux caducées qu'il avait provisoirement donnés à l'un de ses serviteurs, tandis que les autres s'étaient promptement écartés du chemin une fois leur tâche accomplie, la main parcourant distraitement ces objets dont il connaissait chaque fêlure, chaque défaut du bois, à les avoir tant portés, tandis qu'il égrenait la suite de son discours, laborieusement, presque, maintenant, comme si le poids de son acte s'abattait pleinement sur lui.

Aussi vais-je rendre ces caducées dont d'aucuns ici m'ont accusé, ouvertement ou non selon la lâcheté et la déraison de chacun, d'user à des fins personnelles. Bien que n'ayant cure des propos malveillants de tels individus, le prestige de la fonction, de par son origine royale, je réaffirme ici avoir toujours été fidèle au serment prêté à mon entrée en fonction. C'est d'ailleurs en partie celui-ci qui m'a contraint à l'action de ce jour, puisque j'ai juré alors de défendre les droits d'une noblesse dont je ne faisais pas encore partie, mais aussi d'en sauvegarder le haut mérite. Et puisque le Poitou a préféré le calme d'une médiocrité silencieuse aux éclats sonores du haut mérite, conspuant toute voix discordante, je vais respecter ce choix de la seule manière que je puisse accepter.

Les caducées furent alors lancés eux aussi, un peu plus haut, atterrissant directement aux pieds du Comte sur l'estrade. Le symbole d'une fonction royale ne méritait pas moindre place, estimait-il alors que le tabard suivait le même chemin.

Je pense donc en avoir fini... Il me semble qu'il n'y a clairement plus de place ici pour moi. Pour ce qui est du reste de la cérémonie... La Maréchale d'Armes ayant charge de cette marche, la Pair de France Morgwen d'Arduilet, prendra ma suite, elle a été prévenue, et devrait être sur place d'une minute à l'autre. D'ici son arrivée, aucun serment ne saurait être considéré comme valide, évidemment.

Sur ces mots, l'ancien Baron fit demi-tour, remontant d'un pas décidé le riche tapis, celui-la même qu'empruntait le Comte à son arrivée publique, puis dégrafant après quelque pas la lourde cape brodée des armes du fief abandonné, la laissant choir sur ses talons, alors qu'il poursuivait son chemin, chaque pas résonnant sourdement. Maintenant battait sur ses talons la cape azuréenne de son Ordre, alors qu'il arrivait, le regard toujours fixé droit devant lui, à hauteur de la grande porte, se courbant sur les battants pour qu'ils lui livrent finalement passage. Une sortie par la grande porte... Ne méritait-il donc pas au moins cela?