Archive - renonciation à la baronnie de Chauvigny

Nombre de messages : 414 Date d'inscription : 12/09/2007

Baillant a écrit:: Cette cérémonie, Baillant n'avait guère eu l'envi de s'y rendre. Il savait bien qu'un évènement allait s'y produire et qu'il lui déplairai, mais comment empêcher une personne aussi déterminé que pouvait l'être le Baron Stannis de renoncer à rendre ses titres ? Comment lui faire comprendre que quoiqu'il puisse se dire en chambre de Noblesse, il ne s'agit que d'un tissu de parole n'influençant rien ou presque ?
Des jours durant avant la cérémonie, le Baron de Mauléon hésitait à ne pas simplement renouveler son allégeance par missive, comme d'autres le faisait.

Toutefois, durant ce temps de réflexion, il avait apprit que son compagnon de guerre Cyclope allait se voir définitivement octroyé sa seigneurie, c'est peut être la raison pour laquelle Baillant a choisi d'assister à cette cérémonie. Ne pas y assister n'aurait rien changer, il aurait seulement fermé les yeux sur une vérité qui modifie la donne au Poitou.

C'est donc vêtu d'un habit sombre qu'il se présenta en salle du trône, malgré la tenue blanche qu'il avait fait préparé depuis un mois, pendant tout le début de la cérémonie, le Vicomte de Pons avait rejoins le groupe des nobles poitevins cherchant un visage, celui d'un ami qu'il n'avait pas vu depuis un moment, mais son attention fut attirée par la remise du fief de Cyclope.
Une fois ce fief octroyé, Baillant était repartit dans ses songes, il voyait ce qui se déroulait, mais n'y prêtait plus guère attention, jusqu'à ce qu'il soit tiré de ses pensés par un bruit de fracas. Ses yeux se posèrent vers l'objet qui s'était brisé et il reconnu l'écu de Stannis. Rejetant ses yeux vers Stannis il écouta ces paroles, le moment qu'il appréhendait était en train de ce jouer, là, au milieu d'une assemblée devenue muette.

Cet instant, qui lui semblait durer une éternité tant il était opposé à ce que le Héraut rende charges et titres, s'achevait avec le Baron qui avait tourné les talons et se dirigeait vers la sortie.
Baillant le suivait du regard, ne pouvant réprimer un soupir de désespoir, avec ce départ il savait que les choses allaient changer au Poitou, qu'il n'existera plus cet équilibre qui régnait plus ou moins entre les nobles et leurs idéaux.

Le Poitou avait perdu un membre de sa noblesse, mais plus encore, le Poitou avait simplement perdu ce qui faisait de lui ce qu'il était...
Le Vicomte de Pons ne voyait pas se dessiner un avenir fructueux et prestigieux pour le Comté, bien au contraire il le voyait s'embourber dans des décisions ne favorisant que le bien être de certains aux dépend d'autres poitevins...
C'est indigné que Baillant attendit la suite des évènements.

Nombre de messages : 414 Date d'inscription : 12/09/2007

odysseus a écrit:: Parmi la foule, Odysseus souriait et se rendit compte qu'un homme avait fait avec plus de classe ce qu'il aurait voulu dire à tous.

Satisfait de voir les murmures de la foule face à ce revirement, un sourire narquois s'afficha sur son visage. Mieux valait encore afficher cette grimace que la tristesse et le desespoir de voir sa region cherie si longtemps sombrer dans l'idiotie et l'hypocrisie.

Gardant ses pensées en tête, il vit Baillant tout de noir vétu promener son regard dans la foule. Odysseus lui fit un hochement de tête entendu quand leur regards se croiserent. Il savait que les gens qui pouvaient lui faire confiance etaient finallement les mêmes de tout temps.

Se tournant vers son voisin, un soldat parmi les soldats il murmura :

J'aime pas du tout ces ceremonies, mais cette fois chu pas déçu d'etre venu...

S'approchant ensuite d'Icie, il lui glissa un pli dans la main.

Ayant vu ce qu'il y avait à voir et dit ce qu'il y avait à dire, il tourna les talons et alla attendre dehors Cyclope pour le feliciter et Baillant pour lui dire au revoir et regler des derniers details. Sa chariote attendait devant chez lui et sa mie attendait avec les transporteurs.

Nombre de messages : 414 Date d'inscription : 12/09/2007

Mackx a écrit:: Le blason vola en éclats, les caducées atterrirent aux pieds de Mackx et Stannis quitta l'assemblée, la salle ... le Poitou ...
Mackx resta silencieux un long moment. Il savait que cela arriverait, malgré ses tentatives pour calmer son frère d'armes, mais cela lui fit quand même mal. C'était une marque d'échec de n'avoir pu le retenir, lui, celui qui avait été son ami et dont il espérait le rester une fois tout cela calmé.
Il se baissa, ramassa les caducées, et s'égara dans ses pensées ... Un de perdus, dix de retrouvés ! N'était-ce pas ce que l'on disait ? Il en doutait, parce que pour trouver dix personnes de la qualité du héraut démissionnaire, il faudrait se lever tôt.

Tout à ses pensées, il n'accorda aucune attention aux valets qui ramassaient les morceaux de l'écu. Patiemment, il attendit Dame Morgwen.

Nombre de messages : 414 Date d'inscription : 12/09/2007

Zalina a écrit:: La cérémonie se poursuivit, mais pas comme prévu.
Zalina avait espéré qu’il changerait d’avis, que le nouveau Comte et son discourt calmerait les choses. Mais trop de choses avaient été dites et faites pour être effacées. Trop d’erreurs commises par des personnes qui refusaient de se remettre en cause et d’assumer leurs décisions.
Les sentiments du Héraut, elle avait la certitude de les avoir ressentis. C’est peut être pour cela qu’elle avait rendu sa Seigneurie, et pas pour un « léger malentendu » comme l’avait dit la Comtesse. Son ancienne elle avait des défauts, mais pas celui de rendre un fief juste pour un léger malentendu. C’était donc une erreur de le reprendre.

Mais ce qui était fait, état fait. Le Comte avait changé et c’était à lui désormais de redonner la confiance et l’espoir perdus aux Poitevins. Dure tache que lui seul pouvait accomplir, avec l’aide du Conseil et des Poitevins. S’il respectait son annonce sans retomber dans les habitudes des anciens Comtes… alors peut être…
C’était trop tard pour Stannis. Trop tard pour d’autres qui avaient déjà prit la route des nouveaux territoires, lassés d’attendre un miracle.

Ecu brisé, couronne en morceaux… C’est tout un Comté qui était brisé. Même si plusieurs pensaient surement déjà à la fête qu’ils allaient organiser en l'honneur de ce départ.
Un Grand homme partait. L’un des meilleurs Hérauts quittait le Poitou.
Elle le reverrait à Ryes. Et très bientôt sur les routes.
Zalina le regarda remonter l’aller, le regard vide. Un signe de tête pour le saluer quand il passa à coté d’elle et un simple murmure.

A tout de suite, mon Frère.
Je te rejoins aux portes de la ville.

Oui, elle aussi allait partir. Mais non définitivement.
Si son ancienne elle avait décidé de renoncer, elle allait essayer d’aider ce nouveau Comte qui s’emblait plein d’espoir pour le Poitou. Et il en aurait besoin de l’aide de tout le monde. Il la trouverait, avec une bonne communication.
Le regard noir posé sur l’ancienne Comtesse, qui bien sure devait se répéter qu’elle n’y était pour rien, que ce n’était pas de sa faute, qu’elle n’avait fait aucune erreur, Zalina attendit l’arrivé de la Duchesse pour prêter allégeance et répondre à l’appel de Sa Majesté le Roy.

Nombre de messages : 414 Date d'inscription : 12/09/2007

LOF a écrit:: Il l'avait bien perçu, que cette cérémonie serait inhabituellement menée.

Bien sur, un militaire pressé avait encore voulu passer devant tout le monde. ..mais c'était devenu tellement banal que ça finirait par devenir un us en Poitou.
Et puis la passation de pouvoir

Et puis le coup d'éclat du Heraut...

Du panache et de l'emphase, il ne manquait que les grandes orgues !
.
Joli coup Baron, murmura Sarmite.

Mais tout de même, quelle vanité ! l'ex baron de Chauvigny rappelait au vieux marchand un bagad breton : empli d'air et souvent discordant.

Il imaginait les gros titres des gazettes : "Brise d'écu par St Anus"

le triple seigneur sortit pour glousser sottement .

Nombre de messages : 414 Date d'inscription : 12/09/2007

Elra a écrit:: Elra était présent, vêtu de vêtements bleu nuit et d'une cape de la même couleur aux armes qu'il avait habitude de porter.

Il était assis, calme, impassible...parfois songeur, l'épée au côté droit. Il avait assisté aux différentes scènes de la pièce qui se déroulait. Son visage restait de marbre ne trahissant aucune expression précise. Il entendait des chuchotements indistincts de part et d'autres de la grande salle propice aux échos et à l'amplification des bruits...Réactions des différents spectateurs à l'un des actes du spectacle qui venait de se terminer avec le départ de Stannis et la réponse du Comte.

Le Comte de Montaigu attendait patiemment le déroulement des allégeances et par là même la venue de l'Officier royal qui pourrait faire poursuivre l'office. Elle ne devrait guère tarder, le précédent Héraut était homme prévoyant, il aura fait le nécessaire très certainement.