Acte d'accusationle 24 du mois de janvier de l'an de grâce 1457
*Les gardes firent entrer le prévenu suivant dans la salle d'audience. Le Procureur, Sieur Mic31, entra dans la salle... *
<<Dame Finduilas1, vous comparaissez ce jour a la cour du Limousin présidée par le juge Stannis afin de répondre a une accusation de brigandage effectuée dans la nuit du 22 au 23 janvier 1457 sur la route reliant Limoges a Tulle en agressant Sire Etiic Einhert. Il a déposé une plainte auprès de Dame gyldas, lieutenant de police de Tulle en déclarant que suite a une bataille entre vous, il s'est retrouve a terre et vous en avez profite pour le détrousser. Vous êtes donc appelé a répondre de vos actes devant la justice limousine. >>
Rappel de la loi :
C.2.B.4. Du trouble à l'ordre public
J.1.C. Troubles à l'ordre public :
J.1.C.7. Banditisme, racket, agression :
Peine de principe : Amende forfaitaire de 20 écus + 50% des sommes dérobé + 3 jours de prison.
*Monsieur Le Procureur fit parvenir les preuves à l'huissier : *
Courrier envoyé pour la plainte
http://moe.mabul.org/up/moe/2009/01/23/img-194135ukxug.jpgpreuves du méfait
https://2img.net/r/hpimg4/pics/802652vnementsyl5.jpg« Vous avez le droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès. Cependant, vous devez être présent en Limousin pour déposer vos témoignages et une fois vos 2 plaidoiries déposées, vous pouvez quitter le Limousin et vous serez notifié de la décision du juge par courrier ...
Vous trouverez, ci- joint, un formulaire vous expliquant le Grand Coutumier du Limousin et de la Marche (code en vigueur sur le territoire du comté du Limousin et de la Marche) et ses procédures sur la gargote Limousine citée plus haut.
Seront appelés à la barre, Sire Etiic Einhert et Dame Gyldas, Lieutenant de police de Tulle
Que suivent les témoignages ainsi que la plaidoirie du prévenu. »
Mic31, Seigneur de Laprugne
Procureur du Limousin, Fait à Gueret, le 24 janvier 1457
Première plaidoirie de la défense*Finduilas1 s'avança avec grâce devant le juge et le reste de l�assemblée*
Dans un premier temps, je tiens à préciser que mon action ne visait aucunement sir Ettic Einhert dont j�ignorais complètement l�existence jusqu�à cette fameuse nuit. Dans les faits, cet homme s�est retrouvé au milieu d�un conflit qui ne le concernait nullement. Ayant moi-même été victime d�un racket il y a quelques temps, je sais parfaitement la peine que cela peut faire de tout perdre. Par contre, les routes ne sont jamais sur et voyager seul avec une bourse pleine peut être encore plus dangereux.
Il se trouve que cette nuit là, il y a eut beaucoup d�action sur cette partie du chemin et le coup qu�il a reçut n�était que la conséquence fâcheuse d�une erreur de ma part. Après avoir été séparée de mes compagnons de voyages suite à un accident, je ne me sentais plus du tout en sécurité. En effet, une jeune femme telle que moi, et non pas un homme comme on l�a d�abord fait entendre, pourrait trop facilement être la victime d�un voleur ou pire encore. Donc lorsque j�ai vu cet homme approcher de moi, j�ai voulut me défendre en attaquant la première. Lorsque j�ai réalisée ce qui était arrivée en voyant son corps inanimé sur le sol, j�étais persuadée qu�il était décédé par ma faute. C�est uniquement pour cette raison, ainsi que par nécessité, que j�ai prit sa bourse.
Je suis extrêmement soulagée de le savoir en vie et je regrette amèrement lui avoir fait du mal. De plus, je souhaite également que cette histoire ce termine le plus rapidement possible et serai prête à me plier à la décision du juge dont je l�espère sera clément envers moi.
*baissant timidement la tête, Dame Finduilas1 se retira*
Réquisitoire de l'accusationVotre Honneur, vous ne pouvez accepter que l'on circule la peur au ventre de se faire attaquer, brigander et racketter. Comme moi, vous savez que le brigandage est un acte lâche qui, outre les pertes subies, laisse la victime dans un état de crainte et de peur.
Le prévenu nous déclare ne pas avoir prémédité son acte mais le résultat est le même, un voyageur a été dépouillé et un tel forfait ne peut être commis par erreur , je réclame pour cet individu une peine exemplaire de 50 écus et 2 jours de prison pour que le prévenu réfléchisse a ses actes.
Dernière plaidoirie de la défense*Finduilas1 s�avança de nouveau*
Comme je l�ai déjà dit il me semble, je regrette énormément le geste que j�ai commis. C�est à cause de la confusion que j�ai du agir ainsi et par peur de me faire moi-même attaquer. Il y avait cette nuit là, plusieurs groupes en place sur le noeud et, séparée de mes compagnons de voyage, j�ai agit lâchement.
Comme je l�ai également dit, je me plierai à votre jugement. Toutefois, je crois que de me mettre en prison n�apporterais rien de plus à votre compté que de me retirer de vos route. À la place, je vous propose de me laisser quitter vos frontières le plus rapidement possible, puisque je n�avais nullement l�intention de rester dans cette ville plus longtemps qu�il ne le faut. Je purgerais ma peine en argent, soit les 50 écus proposés ainsi que l�équivalent de deux jours de travail à la mine (15 écus deux fois, puisque c�est là que je travaille depuis que j�y suis) pour un total de 80 écus. Ainsi, vous pourriez utiliser cet argent pour le réinvestir pour le bien de vos concitoyens sans pour autant réduire ma peine.
*Finduilas1 se retira en attente de son jugement*
L'accusation a appelé Ettic à la barreVoici son témoignage :
*Toujours faible, ses blessures bandées, Ettic se leva *
Messire le Jutge, messire le Procuraire,
Si je possédais encore la moindre illusion quant au courage et à l'honnêteté des gueux qui hantent les chemins en quête de richesse facile, sans doute aurais-je laissé mon agresseur ici présent jouir des richesses dérobées. Mais une nouvelle fois, j'ai à faire à une engeance préférant la rapine facile à un travail honnête. Il est en effet bien plus aisé de s'attaquer à un homme affaiblis par de nombreuses semaines de maladies et voyageant seul que d'aller suer dans l'une des mines du comté
Des évènements importants requièrent ma présence en mes terres natales. Mes compagnons de routes ayant continué leur voyage en d'autres chemins, je me suis retrouvé seul. Bien que conscient de mon état de santé plus que précaire et de l'importante somme d'argent que je transportais dans ma bourse, je n'avais pas d'autres choix que d'emprunter les routes et traverser le Limousin.
L'accusé ici présent semble mettre en avant sa couardise et sa méprise pour justifier son attaque sur moi. Or, son acte a bel et bien été prémédité, dans la ferme intention de me dépouillé. Ce sinistre individu, dans un babillage un peu incompréhensible, a eu l'outrecuidance de m'ordonner de lui remettre mes effets personnels. N'ayant nul intention de laisser un gueux me prendre mon bien, j'ai bien entendu tenté de me défendre, mais ma santé fragile m'a conduit à avoir le dessous. Cette lâche personne n'est qu'un brigand de plus dont l'histoire oubliera bien vite le nom.
En mes terres de Provence, les criminels sont traités comme tels. Messire le Jutge, je vous demande de punir cette criminelle à sa juste mesure. Si je ne m'attend à pas à récupérer mon bien, au moins puis-je espérer la voir payer pour avoir osé porter atteinte à me personne.
Je vous remercie.
*Ettic s'assit, le visage noble et déterminé*
L'accusation a appelé Gyldas à la barreVoici son témoignage :
Votre honneur, messieurs les jurés, bonjour,
J'ai reçu une plainte de messire Ettic qui me disait avoir été attaqué sur la route qui le menait de Limoges à Tulle. Suite à ma demande, il m'a fourni toutes les preuves que j'ai jointes au dossier.
Messire Ettic m'a dit ne pas souhaiter rester à Tulle plus longtemps que nécessaire, c'est pourquoi j'ai transmis ces pièces le plus rapidement possible.
** Gyldas salue poliment d'un signe de tête et retourne s'asseoir. ***
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Mar 3 Fév - 18:55