procès opposant 2009-01-20, Dropkick.murphys au Comté du Lim

Acte d'accusation

le 20 du mois de janvier de l'an de grâce 1457

*Les gardes firent entrer le prévenu suivant dans la salle d'audience. Le Procureur, Sieur Mic31, entra dans la salle... *

<<Sieur Dropkick.murphys, vous comparaissez ce jour a la cour du Limousin présidée par le juge Stannis afin de répondre a une accusation de brigandage effectuée dans la nuit du 15 au 16 janvier 1457 sur la route de Limoges contre la personne de messire Jesus-2. La victime s'est plainte a messire Arestel qui en a référé au Comte du Limousin qui a lui même demandé a dame Finitou, prévôt du Limousin de se charger de cette affaire.Vous êtes donc appelé a répondre de vos actes devant la justice limousine. >>

Rappel de la loi :
C.2.B.4. Du trouble à l'ordre public

C.2.B.4.a. Tout acte portant préjudice à une personne ou à un groupe de
personnes, ou susceptible de le faire, de quelque nature qu'il soit,
sera considéré comme trouble à l'ordre public. Il en sera de même de
tout acte nuisant à la quiétude publique.

J.1.C. Troubles à l'ordre public :
Définition : Tout acte ou parole remettant en cause la sérénité de la
vie en Limousin-Marche : insultes - banditisme, racket, agression,
révoltes par des non-résidents du Limousin
J.1.C.7. Banditisme, racket, agression :
Peine de principe : Amende forfaitaire de 20 écus + 50% des sommes dérobé + 3 jours de prison.

*Monsieur Le Procureur fit parvenir les preuves à l'huissier : *

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« Vous avez le droit de rester en liberté jusqu'à la fin du procès. Cependant, vous devez être présent en Limousin pour déposer vos témoignages et une fois vos 2 plaidoiries déposées, vous pouvez quitter le Limousin et vous serez notifié de la décision du juge par courrier ...
Vous trouverez, ci- joint, un formulaire vous expliquant le Grand Coutumier du Limousin et de la Marche (code en vigueur sur le territoire du comté du Limousin et de la Marche) et ses procédures sur la gargote Limousine citée plus haut.

Seront appelés à la barre, Dame Finitou, prévôt du limousin ainsi que Messire Arestel

Que suivent les témoignages ainsi que la plaidoirie du prévenu. »

Mic31, Seigneur de Laprugne
Procureur du Limousin, Fait à Gueret, le 20 janvier 1457

Première plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

Réquisitoire de l'accusation
Votre Honneur, vous ne pouvez accepter que l�on circule la peur au ventre de se faire attaquer, brigander et racketter. Comme moi, vous savez que le brigandage est un acte lâche qui, outre les pertes subies, laisse la victime dans un état de crainte et de peur.
Le prévenu ne daigne même pas venir s'expliquer a la barre Aussi, je réclame pour cet individu une peine exemplaire de 40 écus et 2 jours de prison pour que le prévenu réfléchisse a ses actes.

Dernière plaidoirie de la défense
La personne intéressée ne s'est pas manifestée.

L'accusation a appelé Finitou à la barre
Voici son témoignage :
Bonjour Procureur..euhh C'est dame arestel et non messire mais passons.

Donc, Dame arestel m'a écris une lettre comme quoi son ami jesus-2 avait été agressé juste avant Limoges par le prévenu.

Son ami est dans un triste état et sans le sou, il a été jeté en prison à Limoges pour vagabondage.

J'ai eu la lettre de la Dame et j'ai desuite envoyé ceci au procureur.
Voici la lettre de la Dame, je l'ai amené.

https://i.servimg.com/u/f64/12/94/66/84/jesus-10.jpg

La pauvre femme, me raconte l'histoire de son ami.

Je n'ai rien d'autre à dire sur cette affaire. J'espère juste que justice sera faites.

Bon, on va faire court: le prévenu ne se présente pas mais reconnaît les faits, il est donc jugé coupable. Je serais théoriquement embêté au niveau de l'amende puisqu'il s'est arrangé pour avoir une bourse vide, mais puisque notre ami exhibe fièrement épée et bouclier, il a un moyen certain de se procurer de l'argent: il est donc condamné à soixante-cinq écus d'amende, un prix auquel un bouclier se vend aisément, et à trois journées d'emprisonnement.

Verdict rendu par le juge Stannis le trente-et-un janvier mil quatre cent cinquante sept; condamné, plaignant et procureur sont autorisés à en faire appel.